23 mars 2012

Concert Carolyne Jomphe











CONCERT CAROLYNE JOMPHE
Le 17 février 2012, au Breuil (Saône et Loire), le Centre Francophonie de Bourgogne a accueilli la chanteuse québécoise Carolyne JOMPHE.
Pendant plus d'une heure et demi, l'artiste québécoise, fort symphatique et chaleureuse, a interprété 17 chansons ,sur des airs tendres ou dynamiques comme savent les interpréter les Québécois, dont Evangeline (Michel Conte), C'est le printemps (Carolyne Jomphe), Les Hommes de 40 ans (CJ), L'automne (CJ), L'héritage (CJ), et bien sûr, Tous les Acadiens (Michel Fugain et Maurice Vidalin).

Ce fut un beau spéctacle qui a ravi les spectateurs selon le compte rendu ci-joint, du journal en ligne Creusot-infos.com

Concert Carolyne Jomphe, artiste québécoise du 17 février 2012 Le Breuil en Bourgogne.
"Une petite salle, pour une rencontre intimiste et forcément attendrissante avec le public… Vendredi soir à la salle du Morambeau au Breuil, Carolyne Jomphe a doublement séduit. Elle a d'abord convaincu de son talent celles et ceux qui l'avaient découverte, il y a deux ans, et qui ont eu la confirmation de son talent. Et elle a bien évidemment envouté les spectateurs qui la découvraient pour la première fois. Cette chanteuse qui affiche comme un étendard autant son sourire que sa bonne humeur a la justesse des mots. Son spectacle, illustré d'images et de vidéos déroulées par son compagnon, offre un voyage inédit. Un voyage au pays de ses racines, non pas au Québec, mais en Acadie. Un voyage avec des chansons au révélateur. Les paroles, la musique, mais surtout les paroles, permettent de toucher la sensibilité de l'artiste tout à la fois fan de Dick Rivers et amoureuse de la langue française, qu'elle magnifie par ses chansons et son spectacle qui est un peu un cours de géographie en chansons...A l'issue du récital, Claude Thomas et le Centre Francophonie de Bourgogne du Breuil pouvaient avoir le sourire. Le public avait adoré et chaudement applaudi l'artiste qui est venue à sa rencontre. Comme pour donner de la profondeur à la relation et prolonger un peu plus loin cette relation spontanée qui est la marque des grands de la chanson. Pardon des grandes" (Alain Bollery)

L'Heure Bleue





Titre: *L’Heure Bleue
Auteure: Francine Allard
Editeur: Editions Les trois Pistoles-Québec
Genre : Roman



Après la saga très réussie, « La couturière », en 3 volumes, voici une autre saga, en 2 volumes cette fois, tout aussi bien écrite, de l’auteure québécoise d’Oka.
L’Heure Bleue, le 1er titre de l’eau sur le papier, nous conduit sur les chemins, ô combien ardus, de l’émigration italienne aux Amériques, au début de l’agitation fasciste mussolinienne.
L’histoire d’Adriano, petit émigré du Sud de la Péninsule, nous est racontée, tout au long du récit, par le biais de deux métaphores filées : l’aquarelle et L’heure Bleue, le parfum de Guerlain. Métaphores bien choisies si on les identifie à la fragilité et à la légèreté de la vie.
Le récit. Le petit Adriano, tour à tour abandonné par son père, puis par sa mère, est élevé et choyé par sa grand-mère maternelle, Atoniana, appelée Nona. Mais le petit et sa grand-mère doivent quitter précipitamment leur pays pour échapper aux poursuites des autorités. En effet, Fabrizio, l’oncle admiré du petit Adriano, sans doute un agitateur et contestataire social, est recherché par la police.
Au lieu de se fixer à New York comme prévu initialement, les deux fugitifs, s’installent à Kamouraska, au Québec, à l’embouchure du St Laurent. La vie au village se déroule plus calmement mais non sans difficultés.
Bien qu’entouré d’amour par sa Nona, le petit émigré éprouve le besoin de se lier d’amitié avec une petite voisine, Jeanne-Mance et on les verra toujours ensemble : amour d’enfants ? Amitié ? Simple attachement affectif ? Ce lien restera indélébile, tout au long de l’histoire.
Francine Allard, avec son habituel talent, nous mène, tambour battant, dans une vie pleine de rebondissements (mort de la grand-mère bien aimée et dernière attache familiale, cours aux Beaux Arts de Montréal, mariage, deux enfants, perfectionnement à Paris, retour à Montréal, le bonheur, l’amour de ses filles, mais nostalgie du passé, du petit village de son enfance et souvenir lancinant et idéalisé de l’oncle). Et retour fréquent à Jeanne-Mance, confidente, par lettre ou visites.
C’est un beau roman. Francine Allard sait nous montrer les gens de l’intérieur (leurs expériences, espérances, souffrances, passions ou sentiments).
Un roman fort, prenant, qui plaira aux lecteurs de cette auteure de la Belle Province.
Mais que nous réserve le tome II, intitulé «L’Enfer de Diderot » ? Car des allusions à l’auteur du Siècle des lumières sont récurrentes dans L’Heure Bleue. Sans doute des surprises !
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