27 mars 2017

Pour le 20 mars, jour de la francophonie


                            Célébrons la langue française

Le Centre Francophonie de Bourgogne (Le Breuil 71-France) et la semaine de la langue française.

                             Le Centre Francophonie de Bourgogne (CFB)
                           (www. http://cfrancophonieb.blogspot.com/) 
profite de la semaine de la langue française pour souligner les mille et une richesses de notre langue et illustrer, par un scénario, les nombreuses subtilités du français, langue universelle, parlée sur les 5 continents, dont les Français peuvent se réjouir.
En cette période électorale, riche en affaires de toutes sortes (passées, présentes et sans doute, à venir), où l’argent est roi, imaginons un scénario. D’aucuns nous diront qu’il n’y a pas de fumée sans feu. Quoique ! Cependant, plus on a les moyens, plus on a la possibilité d’éteindre l’incendie et, par conséquent, d’en  diminuer la fumée.
                        Quelqu’un d’indélicat (nous ne donnerons pas de noms) aura maille à partir avec la justice. Comme le dit l’adage, qui sème le vent récolte la tempête. Bref, la justice, c’est son rôle, devra démêler le vrai du faux. (départir), départager la maille (sous division du sou au Moyen Age) pour connaître la vérité et rendre son dû à chacun. S’il est jugé coupable, il sera mis en prison, en taule, à l’ombre, au violon, à l’abri, c’est selon. Il existe une foultitude de termes français dans ce domaine comme pour l’argent, l’avarice ou le sexe.
                       En prison, il sera sous la surveillance de gardiens de prison, geôliers ou autres matons. Avec le mal être de ces fonctionnaires en ce moment, il est fort possible qu’un mouvement de grève se déclenche. Ils feront grève. (Faire grève, à l’origine, consistait à venir se placer sur la Place de la Grève, à Paris, l’actuelle Place de l’Hôtel de Ville, et attendre un patron qui voulait bien donner du travail pour la journée).
                    La grève est la bienvenue pour notre prisonnier. Une aubaine !  La surveillance se relâchant, notre homme leur fausse compagnie. Il s’évade, se fait la belle, se carapate, se sauve, s’échappe, se fait la malle, se tire sans demander son reste (laissant ceinture, lacets, montre, argent, que sais-je) et prend la clef des champs. Comme il est pressé et on le comprend, il prend ses jambes à son cou, met les bouts, prend la poudre d’escampette (la poudre étant la poussière du chemin tant il faut faire vite…). Pas le temps de bayer aux corneilles et encore moins d’avoir les deux pieds dans le même sabot !
                    Pas fou ! Il se doute qu’on voudra lui remettre la main dessus. S’il aperçoit l’ombre d’un uniforme, la peur du képi (mot d’origine allemande) lui fera tourner casaque (mot d’origine turque). Tourner casaque, fuir ou tourner sa veste. Tiens, l’actualité décidemment, revient en force avec tourner sa veste, triste spectacle de certains hommes politiques, ces derniers temps.
                    Dans la nature, sans un sou vaillant, il ne peut pas vivre de l’air du temps. Il  lui faut donc trouver de l’argent, du pognon, du blé, de l’avoine, de l’oseille, puisqu’ il n’a pas un rond.
                   Pour se consoler, il peut rêver, à Crésus, le dernier roi de Lydie, (Turquie actuelle), qui se vantait d’être très riche, grâce, entre autres, à la rivière Pactole, qui coulait dans son domaine charriant des pépites d’or qu’il lui suffisait de faire ramasser.
              Fatigué par toutes ces émotions, notre fugitif se couchera avec les poules et se lèvera, le lendemain matin, frais et dispos, dès patron minet, pour suivre son destin. (Patron: le petit du chat, du minet). L’avenir n’appartient-il pas à celui qui se lève matin, comme le prétendait le président américain Roosevelt ?
                   On le voit, à travers cette histoire, tirée par les cheveux, j’en conviens, le français est riche. Il s’enrichit sans arrêt et partout.
                   Au Québec, outre le stop qui est remplacé par « arrêt », on verra sur les routes « réparation » à la place de travaux et « détour » pour déviation.
                  En Afrique, on dira cadeauter pour faire un cadeau. Peu importe le cadeau, (costume, souliers, diamants…). Mais vaut mieux ne pas régler en monnaie de singe, si on ne veut pas se créer d’ennui. 
Au Moyen Age, à Paris, au Pont au change, en bas de l’avenue Saint Michel, existait un péage pour entrer dans la Cité. Comme les cirques n’introduisaient pas de marchandises, on faisait faire aux singes des grimaces d’où l’expression, payer en monnaie de  singe.
                 En Haïti, la loterie se dit la borlette.
                Ainsi, notre langue est irradiée par l’histoire, les territoires et les peuples où elle est parlée.
               Une langue forme la pensée, véhicule des valeurs et façonne les individus.
Beaucoup d’écrivains, de par le monde, s’expriment en notre langue ; ils y voient un langage de liberté, non limité par des tabous liés à la religion, à la sexualité ou à l’autorité.
                 A l’instar des grandes langues, le français peut exprimer l’universel, l’explicite et le sous entendu, le concret et l’abstrait, le technique et le philosophique. Il a des termes pour tout. Des mots pour les situations grillagées de souffrances ou zébrées d’éclairs d’espoir et d’autres poétiques pour dire que « La vie fuit dans l’épuisette trouée des ans » (Caya Makhélé)a .
                 Le Centre Francophonie de Bourgogne, dont environ 5000 ouvrages francophones des 5 continents, sont à disposition des lecteurs, à la BM de Le Breuil (71 France), utilise cette richesse et tente de la faire partager aux habitants de notre région, en invitant régulièrement des artistes ou auteurs francophones, avec l’aide des institutions d’Etat et des collectivités locales.  


                    Voici quelques personnalités francophones invitées par le Centre Francophonie de Bourgogne depuis plusieurs années:     
                                       
Alexandre NAJJAR (Liban)

Khaled OSMAN (Egypte)




Sonia CHAMKHI (Tunisie)





Nora ACEVAL, conteuse (Algérie)




Henri LOPES (Congo Brazzaville)




Anne CUNEO, romancière (Suisse)





Tahar BEKRI, poète (Tunisie)




Denis POURAWA, poète kanak (Nouvelle Calédonie)

Mohamed Nédali (Maroc)

Ousmane DIARRA (Mali)

Véronique TADJO (Côte d'Ivoire)

Francine ALLARD (Québec)

Ying CHEN Vancouver (Canada)

Bâ , joueur de kora (R.D.du Congo)
Nadia CHAFIK, universitaire/écrivain (Maroc) 

Caya Makhélé, poète, dramaturge, conteur (Congo Brazzaville)


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